Que dire sinon que j’ai espéré, et attendu cette rencontre longtemps. Aujourd’hui elle est venue. Elle fut pleine, et courte, trop courte.
Ce soir, je dois te quitter, partir, le coeur lourd. Même si la journée fut formidable, et que ces images resteront.
Et toi, si tu me lis, si tu regardes ces images, le sais-tu ? Sais-tu que je ne t’ai pas oubliée ? Tu étais là, tu m’accompagnais partout.
A quoi pense-t-on derrière son viseur ?
Que j’ai peu de chances de parvenir à restituer un peu de la beauté qui m’entoure. Je pense au cadrage. Je pense à ne pas bouger. Je pense à contrôler l’exposition, et peut être même à empêcher les reflets du soleil dans l’objectif. Je pense à reculer, ou à faire trois pas à gauche. Je pense à tout ce que j’ai lu, à tout ce que je crois avoir compris.
Mais tout celà ne serait rien sans l’envie de partager ces instants. Une envie qui prend sa source dans mon coeur. Une envie, quelle envie ! qui m’épuise parfois. Alors, je la tais, je l’oublie presque, et je m’oublie moi-même. Une envie qui revient, malgré tout, contre tout, pour toujours.