Tucson, Arizona, à la frontière mexicaine.
1998. The Black Light.
Un subtil mélange de rock posé avec une ambiance digne des grands mariachis. Quand le rock se compose de guitares, de trompettes et violons mexicains, on se croirait dans un western de Sergio Leone aves des notes à la Ennio Morricone.
The Black Light, second opus de ce groupe fondé par deux “djeunes” de Tucson, allie avec merveilles quelques instrumentaux planants d’un rock “classique” (guitare, bass, batterie : dans la droite lignée du rock californien) avec une touche supplémentaire d’exotisme à la mexicaine. La promiscuité de la guitare et des violons donne un magnifique cachet à cet album (celui qui m’a fait découvrir par un pur hasard le groupe).
Depuis, je sombre dans cet univers “westernien” avec plaisir sur les albums suivants (de futurs chroniques à prévoir... :) avec des ambiances plus ou moins jazzy mais toujours empreintes de culture américano-mexicaine. Calexico et son savant et subtil dosage de rock, de blues, de jazz, de country et de mariachi (rien que ça) qui rend sa musique indéfinissable (d’où l’intérêt de ne pas toujours mettre des étiquettes...) me ravit chaque jour, à chaque écoute, à chaque voyage perdu au milieu de ce désert...
Through the Rincon Mountains and Cochise
Stronghold South of the Chiricahuas
Drifting and drifting...
Une autre façon de découvrir et de s’imprégner du désert d’Arizona, de sentir cette chaleur suffocante, de respirer cette terre poussiéreuse et pour prolonger la quête de ces lieux, je me plongerai bien dans « les cochons du paradis » de Barbara Kingsolver.
« La vie se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent...toi, tu creuses. »
50°F : Hot Rail
52°F : The Book and the Canal
59°F : The Black Light