Müllers Malz - bière noire - 10°8.
Je vous avais promis une chronique sur une bière au goût infect, une véritable bière que je puis qualifier de « dégueu » ! L’une des pires de ces dernières années. Une pure folie qui a failli m’achever. Elle est biologique... et chleuh de chez Pinkus. Je m’attendais certainement à mieux de la part des boches. Papa Schultz me déçoit fortement sur ce coup-là. Car celle-là, j’ai bien failli la vider dans les chiottes, histoire de nettoyer la fosse septique. Au dernier moment, je n’ai pas pu, j’ai une conscience et par déontologie, je ne pouvais pas faire ce geste. J’attendais donc un miracle (par exemple, que mon fils renverse accidentellement mon verre posée délicatement à même le sol du salon, à coté de son ballon). Mais dans ce domaine et de nos jours, je crois qu’on ne peut même plus compter sur le pouvoir de Dieu tout-puissant ou de son fiston.
Qu’est-ce qui ne pas m’a pas plus dans ce breuvage ? Son taux de sucre ! Déjà l’Adelscott fut dans mon enfance difficilement supportable, mais là ce fut multiplier le calvaire par dix...
Un mec entre dans un bistrot et se pose au bar :
Deux bières.
Des pressions ?
Non, alcoolisme.
Désolé, mais c’est tout ce que m’inspire cette bière...
Peut-être, la prochaine fois, devrais-je y mettre un œuf cru ? C’est une coutume locale japonaise pour faire passer les mauvaises bières. Mais je sais d’ors et déjà qu’il n’y aura pas de prochaine tentative !
« - Dites-moi, qu’est-ce que vous buviez ? Prenez un cognac ! »
J’acceptai. Ce que j’avais jusque-là consommé, c’était une bière brune, identique à celle que m’avait servie l’ex-femme de D***, et à laquelle j’avais mélangé un œuf pour l’adoucir un peu. »
Plus jamais ça !