A son tour, le Dr House est atteint d’une étrange maladie : « l’espionite aigue ». Les symptômes sont caractéristiques : beaucoup de cynisme, un brin d’ironie, quelques soupçons de misogynie et de machisme et surtout l’essentiel un vrai caractère de chien enragé. Ma foi, cela ressemble pourtant à la personnalité de Gregory House. Sauf que Gregory House n’est pas encore médecin, qu’il s’appelle en fait Thomas Lang, qu’il est militaire à la retraite et mercenaire en activité et qu’il va devoir combattre de vrais méchants ou de faux gentils...
« On a d’abord accusé les Irakiens, ce qui semble être aujourd’hui une pratique courante. Cette hypothèse s’est imposée pendant environ une heure, après quoi des esprits éclairés ont objecté que c’était impossible car tout de même on se serait aperçu de leur présence dans le village. L’accent, la couleur de peau, les prières à genoux vers La Mecque. Tout Suisse normalement rusé aurait remarqué ce genre de chose. »
Bénéficiant d’un énorme buzz littéraire (c’est fou le nombre de personnes que je croise dans le métro avec ce bouquin sur les genoux), le grand succés du Dr House avant qu’il ne soit le Dr House et qui devrait plaire à la fois aux fans de la série Dr House et aux passionnés de roman d’espionnage de Robert Ludlum ou Robert Littell. Gardez votre flegme britannique, « Tout est sous contrôle »