« ...ici, ce n’est pas la simple arrière-salle d’un club de billard à la noix, non, mais un lieu magique, tout au bout de la route du blues, à Chicago, au Septième Ciel de la musique noire, quelque part dans l’infini de la vraie vie, là où la musique se joue à tous les coins de rues... Et on y vient d’abord pour écouter du blues !
Pas n’importe quel blues. Juste celui qui arrache les tripes et fait couler les larmes, celui qui vous tient debout et vous fiche par terre en même temps. Le blues qui vient du Sud, de Louisiane, du Mississippi, et qui est remonté lentement vers le Nord, de guitare en harmonica, au rythme lancinant de ses douze mesures passant par Memphis, Nashville, Saint Louis et Chicago !
Moi j’étais venu à Chicago pour cette musique et j’ai joué dans ce club, le Billard Blues, et je ne l’ai pas regretté. Quand tu possèdes la musique, tu possèdes tout. Le blues, c’est un don du ciel, quelque chose qui coule dans tes veines, qui te nourrit et te remplit l’âme. »
J’aurais pu vous parler de John Lee Hooker, ou même vous faire écouter son One Bourbon, One Scotch, One Beer.
J’aurais pu vous parler de bière, de whisky ou même de Bourbon. Je suis intarissable sur ce sujet (l’un des rares thèmes à ne pas me dessécher le gosier à force d’en causer).
J’aurais pu...
Mais je préfère vous parler de Maxence Fermine et de son roman qui nous fait prendre la route 66, qui nous entraîne dans les clubs de Chicago, de New York ou de Las Vegas, qui nous passionne pour une partie de Billard ou de poker. Welcome to the Billard Blues !