En ce jour de dévotion nationale aux nouveaux jeux du cirque, je me permets moi aussi de faire n’importe quoi. Pas tout à fait quand même, parce que la déontologie me l’interdit, mais pour une fois, je vais me lancer dans une opération marketing, afin de booster un peu les fréquentations de ce site. A quelques jours de la sortie du nouvel opus de Muse, je me replonge dans l’écoute du précédent album.
Pas d’alibi : c’est du marketing, du consommable, du tout-cuit, juste ce qu’on a le temps d’à peu près faire sérieusement dans le court délai imparti.
Vous l’aurez compris : l’exercice est réducteur, parce qu’il nie d’office tout le travail précédent de ce groupe.
Mais il vaut son pesant de cacahouètes parce qu’il a tout de même un sens :
Absolution est le premier album de Muse que j’ai eu entre les mains (sorti en 2003)
Absolution est leur dernier album studio ; ils nous ont bien fait une tournée française depuis, dont une date à Vienne, mon arène fêtiche, mais j’étais occupé ailleurs.
Depuis je regrette d’ailleurs...
Absolution... Ca sonne comme parole sâcrée. Après une intro militaire, on entre dans le vif du sujet. Une espèce de rock symphonique, non pas par le mélange des instruments, mais par l’envolée, la puissance, le volume. Plus loin, le premier violon fait son solo...ou plutôt la première guitare.
Au fond, Muse, c’est du tout bon. La voix, l’énergie. Une âme. Ca reste propre sur soi, déjanté juste ce qu’il faut, histoire de réveiller les neurasthéniques (comme moi), et faire vibrer (mais pas trop) le grain de folie qu’on a enfoui en soi.
Muse pour les nuls, ou pour les consommateurs pressés, c’est plage 5 de ce disque. Tout y est !
En attendant la suite, au titre très prometteur : Black holes and Revelations.
Absolution sera également le premier album de Muse que j’aurai entre les mains !
La commande est passée... Que me réserve cette plage 5 ?
L’attente va être longue, trop longue à mon goût. Mais dans cette expectative, il me reste ta chronique que chaque jour, je peux lire et relire en attendant ce précieux sésame capable de faire vibrer mon grain de folie bien enfoui au plus profond de mon âme...
3 Juillet 2006 :
L’album « Black Holes And Revelations » est apparu dans les bacs depuis ce matin. Tu t’es précipité dedans pour te le procurer quitte à te faire piétiner par des centaines, des milliers de fans, de groupies, d’hystériques en puissance.
La chemisette de soie en lambeaux, le pantalon en lin déchiré, un filet de sang coule de tes lèvres, mais tu es le premier à avoir ce disque, le premier à pouvoir l’écouter au bureau et le premier à pouvoir en faire une critique !
Merci Blue d’un tel sacrifice dans le simple but de nous faire vivre cette expérience que nous attendons tous avec impatience...
Je viens de lire ta chronique. Du coup, je me pose des questions. Ton budget n’a pas dû augmenté et le piratage ne fait pas partie de ta culture.
Donc, comment as-tu fait ? Je cherche et j’entrevois deux solutions :
Tu as braqué une petite vieille...
Tu t’es mis à danser et chanter nu sur la Place Bellecour pour ramasser quelques pièces...
2ème solution...et pour que j’arrête, ils m’ont lancé des pièces !!!
En fait, j’ai fait un emprunt. Tout çà pour que ce site soit alimenté en nouveautés. Respect non ?
J’admire ton sens du sacrifice...
et je m’incline devant tant de professionalisme !
Chapô bas...