Le silence règne dans ces cimetières. J’y ai souvent trouvé de la quiétude, un endroit propice à la balade et à la méditation. Lieu culte pour y réfléchir, pour s’y rafraîchir les idées. Sobre, les stèles s’alignent, les bambous aussi. Des planchettes en bois avec le nom gravé et les épitaphes se rangent parmi les bonzaïs, petits pins et autres mousses... J’ai apprécié ces lieux japonais. Tout comme Sone, je m’y suis senti bien mais moi je n’étais qu’un touriste. Je me vois mal visiter des cimetières français (mis à part le Père Lachaise), pourtant là-bas, je trouvais cette démarche tout à fait normal. Ces grosses lanternes en pierre, ces petite pierres tombales et cette verdure... ce fut pour moi de belles découvertes au détour d’un quartier anodin... Et quand je regarde tous ces jizos colorés, je pense à ses enfants et je sens leur présence...
« Le sourire des pierres » est une magnifique nouvelle traitant de la mort, mais de façon pudique comme les japonais savent si bien le faire. Cette histoire complète à merveille « La jeune fille suppliciée sur une étagère », et je renouvelle une fois mes remerciements pour m’avoir fait découvrir cet auteur et ce livre...