Dans le froid polaire, l’histoire du docker qui écoutait Nordic Quartet et qui adorait la bière (belge ?), tu tiens le début d’un roman
J’hésite pour la fin :
Le héros (appelons le Eugène) doit-il errer de bar en pub, de Chouffe en Trappe, et sombrer parmi les déchets humains les plus abjects ?
ou va-t’il s’isoler, seul au fond d’un igloo, pour lire et relire éternellement « la Trilogie New-Yorkaise » ?
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d’amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M’enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L’amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu’au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
En ce matin d’une blancheur immaculée,
Le Docker se sent encore fatigué
D’une soirée trop solitaire
A boire deux Watou Pater...
Le Docker emprunte ces pensées à Charles Aznavour
pour exprimer au mieux son état d’esprit du jour...