J’ai délicatement feuilleté l’album et heureusement que c’est à l’écran, je n’aurais jamais osé y toucher ! Je boirais bien une petite trappiste si le bar était ouvert mais à c’t’heure le tavernier dort d’un joyeux sommeil, enfin je lui souhaite.
La nostalgie de ce premier de l’an est peut-être estompée aujourd’hui.
C’est toujours un peu curieux les souvenirs, comme une belle pomme un peu acide, on a envie de croquer à pleine dent, et si on passe à l’acte, le jus acide nous ramène à une réalité moins rondouillarde. Avec le temps... ça ne s’améliore pas, l’envie de mordre se fait hésitante, on repense à l’acidité et à ses dents ... Encore plus tard, j’imagine que l’on pensera à l’effort physique qu’il faudra pour attraper la pomme.
Bon, j’arrête mon verbiage morose (mais c’est ta faute ) et j’attends le tome II. Ce qu’il y a de bien dans les souvenirs des autres, c’est qu’ils font rêver, on ne pense qu’à la belle pomme et pas au reste puisqu’il est impossible de mordre dans celle des autres.