Soie : une chanson puisque le voyage du négociant d’Ardèche au Japon est tracé en quelques lignes seulement (une demi-page) qui se répètent, telles un refrain, au long des années, au fil des allers et retours de France au Japon et du Japon en France. Ce n’est donc pas le voyage qui importe mais les deux extrémités de ce périple, les deux faces cachées du personnage ... les deux femmes cachées du personnage, jusqu’à l’étonnant dénouement, véritable cerise sur ce délicieux gâteau qui se déguste en trop peu de temps. Une de nos meilleures découvertes littéraires.
J’avoue qu’au départ j’ai été un peu frustré, moi qui apprécie la littérature de voyage, qui aime bien découvrir les paysages et sentir le parfum de l’aventure. Alors qu’en ce voyage au bout du monde se résume à 10 lignes, qui en plus se répètent à chaque aller-retour...
Et puis ensuite, j’ai compris que l’aventure n’est pas le long et périlleux voyage en lui-même, mais bien l’inconnu et la découverte de cette culture japonaise..
véritable cerise sur ce délicieux gâteau qui se déguste en trop peu de temps. Une de nos meilleures découvertes littéraires.
Je dirai même plus : à savourer et déguster comme les azukis au milieu du Daifuku...